« Quand je commence à composer avec Serge {Tessot Gay}, je ne compose pas pour une guitare, je compose pour Serge. Et Serge ne compose pas pour le oud, il compose pour moi. C’est ce que j’ai appris avec Interzone, composer pour et avec un musicien. Aller au-delà des notes. Sergio travaille le son, il n’a pas de partition. Pour qu’une collaboration marche, il faut écouter l’autre. Notre duo fonctionne parce qu’il y a une écoute réciproque. Parfois on propose quelque chose qui ne marche pas. La musique orientale, c’est comme un tissu, un tapis, avec des couleurs et des formes dans les formes, il y a le rythme et les gammes – les maqams – et entre ces deux éléments on varie les couleurs et les formes, la mélodie… »