« Quand j’ai entendu Once in a lifetime pour la première fois, en 1980, ce fut un choc, la mélodie, la pulsation, m’ont tellement bouleversé que ce morceau m’a ramené à mon enfance. J’ai eu l’impression d’être dans une cérémonie africaine, avec des initiés autour d’un feu, des gens qui viennent d’ailleurs, qui sont connectés, qui sont sauvés ou soignés, parce que la musique est d’abord thérapeutique chez nous, c’est le ndep, des rythmes qui sont censés guérir, on retrouve les mêmes dans les mantras bouddhiques. C’était la première fois que j’entendais un morceau africain dans une modernité qui me séduisait, une modernité originelle, dont la source est encore en Afrique… » Wasis Diop