« En 1989, pour la célébration du bicentenaire de la Révolution française, un spectacle mis en scène par Jean-Paul Goude sur les Champs Elysées a vu défiler Doudou Ndiaye Rose installé sur un char avec son sabar et ses danseuses quand Jessye Norman entonnait la Marseillaise », note Wasis Diop à propos de son morceau « La Rose noire ». Un hommage au griot maître des tambours avec lequel il partage le même goût pour les grandes traversées, comme celle qui relie le Sénégal au monde celte : « l’album de Doudou N’Diaye Rose, « Dakar », avec le Bagad Men Ha Tan est un disque de chevet : que des percussions avec toute l’armada celtique, cornemuses, bombardes etc. C’est l’Atlantique : des musiques qui ont été à la même mamelle. Les musiques de bord de mer sont les mêmes. L’océan nous lie. Quand j’entends la cornemuse, je suis au Sénégal face à la mer… »